Au terme de longs mois de négociations, DAZN a fini par acquérir la grande partie des droits TV de la Ligue 1. La plateforme diffusera huit des neuf matchs par journée pour 400 millions d’euros par an. Mais le deal n’est pas jugé satisfaisant du côté de la Fédération Française de Football.
La Ligue 1 évitera l’écran noir à la reprise. En pleine crise, le conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel a fini par accepter l’offre de DAZN. La plateforme a acquis les droits TV pour huit des neuf matchs par journée, le tout pour 400 millions d’euros par an. Il faudra ensuite ajouter le montant que devrait verser beIN Sports pour la dernière rencontre. Mais quoi qu’il en soit, Jean-Michel Aulas ne cache pas sa déception.
L'objectif n'est pas du tout atteint
« On est très loin de ce qui avait été envisagé, a reconnu le vice-président de la Fédération Française de Football, contacté par Franceinfo. Il va falloir finaliser l'accord pour savoir combien beIN va pouvoir apporter à l'obole présentée par DAZN. Mais on sera en dessous de ce qui avait été prévu. (Il y aura) des budgets à refaire pour tous les clubs. » Et surtout pour ceux détenus par des « investisseurs propriétaires français », insiste Jean-Michel Aulas, persuadé que cet accord « n'est pas une bonne nouvelle pour le foot professionnel français ».
Droits TV : DAZN à 25 euros, attention au piège https://t.co/nWxEBiHj7c
— Foot01.com (@Foot01_com) July 26, 2024
Le président de la Ligue féminine de foot français ne critique pas les compétences de DAZN, « qui réussit partout en Europe et dans le monde ». Le dirigeant regrette plutôt « l'aspect négatif qui est l'aspect financier à court terme » et espère que « la solution qui a été choisie soit, pour l'avenir, celle qui va permettre d'avoir une forte croissance. » Enfin, l’ancien patron de l’Olympique Lyonnais, qui fait « toute confiance à Vincent Labrune pour trouver des solutions », demande « un effort sur la tarification » de DAZN. Cela tombe bien, le nouveau diffuseur a déjà prévu une réduction, du moins dans un premier temps.