Leader de la Ligue 2, et en passe de remonter dans l’élite du football français, l’AS Monaco ne sera pas accueillie à bras ouverts en Ligue 1, surtout dans sa structure actuelle. Selon le journal l’Equipe, qui s’est procuré une délibération de la LFP, les instances du football professionnel ne veulent plus que Monaco, désormais propriété d’un richissime russe, bénéficie des avantages fiscaux de la Principauté. Et le ton pourrait rapidement monter entre les deux parties, puisque la Ligue exige que l’ASM ait son siège social en France et paie donc les taxes et les impôts comme ses concurrents.
« Le conseil prend connaissance des analyses juridiques effectuées par le cabinet Villemot sur la situation de l’AS Monaco dans les Championnats professionnels français et des avantages économiques qui en découlent ; affirme qu’il est impératif, pour l’équité des Championnats professionnels français, que l’ensemble des clubs participants soient soumis au même régime fiscal et social ; constate que pour atteindre cet objectif, il convient de préciser dans les règlements de la LFP que la société commerciale de tout club jouant dans les Championnats professionnels français doit avoir son siège de direction effective en France et demande qu’un projet de délibération en ce sens soit proposé à un prochain conseil d’administration », peut-on lire dans cette délibération datant du mois de janvier. Reste à savoir si le droit européen sera d'accord avec la LFP si l'AS Monaco décidait de porter cette affaire devant la justice.