Les arbitres français, de moins en moins utilisés sur le plan européen, ne se font aucun cadeau entre eux. Bon esprit.
Dans un entretien avec l'Agence France Presse, Marc Batta, patron de la Direction Nationale de l'Arbitrage, a notamment évoqué le récent livre de Bruno Derrien, un de ses anciens collègues, qui a sévèrement critiqué l'arbitrage france, suivant ainsi les traces de Gilles Veissières, qui sur Canal + a fait de cela son fond de commerce.
« Toutes ses personnes qui se permettent de critiquer l'arbitrage n'ont aucune légitimité, aucune fonction à la Fédération, ni à l'UEFA ni à la FIFA. Certains ont choisi le camp de la critique, je dirais même de la calomnie, moi j'ai choisi de diriger et de faire avancer l'arbitrage. Quand le moteur de la vie est la haine et la rancoeur, on doit avoir des moments difficiles, bien plus difficiles que de travailler pour l'arbitrage. Je dirais même que ça relève plus de la pathologie (…) Hormis Gilles Vessières, tous les arbitres hors du circuit ont été contactés pour venir participer au travail de la DNA: j'ai contacté Alain Sars, je n'ai pas eu de suite, Claude Colombo, qui n'a pas voulu, Pascal Garibian, qui est venu. Quand à Bruno Derrien, votre question évoquait la compétence... », a répondu Marc Batta à l’AFP.