La FFF tacle Turpin, Jean-Pierre Caillot avait raison

La FFF tacle Turpin, Jean-Pierre Caillot avait raison

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Lors de la dernière journée de Ligue 1, le Stade de Reims et le RC Strasbourg ont mené une longue bataille, remportée par les Alsaciens mais perturbée par une série de décisions litigieuses de la part de Clément Turpin. L’arbitre du match vient justement d’être déjugé par sa direction.

C’est une annonce qui donne raison à Jean-Pierre Caillot. Au terme de la victoire du RC Strasbourg sur la pelouse du Stade de Reims, le président champenois s’était emporté contre l’arbitrage et plus spécifiquement contre l’assistant vidéo du jour. « On va être polis, on va encore nous expliquer qu'on a les meilleurs arbitres du monde. Je peux dire à M. Gautier que ses réunions mensuelles, il ne va plus me voir. Le mec de la VAR, il est peut-être comme dans la pub en train de manger un burger », avait-il scandé au micro de DAZN après le match. La faute à des décisions très litigieuses de la part de Clément Turpin qui n’ont pas été rectifiées par l’assistance vidéo, avec notamment un potentiel pénalty dans le temps additionnel. Quelques jours plus tard, la Direction de l’arbitrage a reconnu les erreurs du corps arbitral.

« L'analyse de l’arbitre vidéo est sommaire »

« Les images montrent d'abord que le défenseur strasbourgeois se désintéresse totalement du ballon pendant la majeure partie de la trajectoire de ce dernier, puisqu'il porte essentiellement son regard sur l'attaquant, vers lequel il se déplace en courant. (Valentin Barco) décide ensuite d'entrer en contact avec l'attaquant rémois (Junya Ito) à l'aide de la hanche et du bras droit, avec une charge réalisée alors que le ballon n'est pas à distance de jeu et un mouvement du bras qui cherche à écarter son adversaire. Conformément aux lois du jeu, cette intervention correspond à une faute commise par imprudence. L'analyse de l'arbitre vidéo est sommaire et insuffisante : un visionnage en bord de terrain était attendu pour corriger la décision initiale et reprendre le jeu par un penalty », explique la Direction de l’arbitrage dans son communiqué hebdomadaire.

Malheureusement pour Jean-Pierre Caillot, se rendre compte a posteriori que son équipe n’a pas été épargnée par l’arbitrage ne changera rien au score final. La défaite 0-1 a poussé les Rémois dans la zone de barragiste à six journées de la fin du championnat.