Quelques heures après le communiqué musclé de l’AS Monaco, qui affirmait que la FFF et la LFP lui réclamaient 200ME pour l’inscrire en Ligue 1, la Fédération Française de Football a répondu aux dirigeants monégasques en rappelant que cette proposition financière ne venait pas des instances françaises, mais du club de la Principauté. Une version évidemment radicalement différente de celle avancée par Monaco.
« Conformément à la décision de son Comité exécutif du 18 avril dernier, la Fédération française de football avait décidé d'organiser une réunion entre la Fédération, la Ligue de football professionnel (LFP) et l'AS Monaco dans la semaine du 20 mai. Des discussions préliminaires avaient été entamées avec des représentants de l'AS Monaco, discussions au cours desquelles le montant de 200 millions d'euros a été avancé par l'AS Monaco, selon un échéancier et des modalités à définir. Afin de préparer cette réunion entre toutes les parties concernées, une rencontre a été organisée vendredi, à la demande du club, entre MM. Le Graët et Rybolovlev », a précisé la Fédération Française de Football, qui renvoie donc à l’ASM la responsabilité de cette somme de 200ME réclamée pour éteindre l’action lancée par les clubs afin d'exiger de Monaco que son siège social soit en France.