Alors que la Ligue 1 a été suspendue jusqu'à nouvel ordre par la LFP, les présidents des clubs français continuent de rivaliser d'ingéniosité pour sortir de la crise.
Chaque président y va de sa petite idée. Au début de la pandémie du Covid-19, la fameuse « saison blanche » évoquée par Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, avait fait couler beaucoup d’encre au coeur de la L1. Par la suite, Jean-Pierre Rivère, le boss de l’OGC Nice, avait proposé une reprise de la saison 2019-2020 en août, avant un nouveau départ en février pour le prochain exercice. Mais alors que le confinement de la France pourrait être prolongé au-delà du 15 avril prochain, Waldemar Kita a, à son tour, fait une proposition assez bizarre pour favoriser une reprise progressive du championnat de France.
« J'ai fait une proposition dans un groupe de travail de la LFP : reprendre l'entraînement le 15 avril au moins jusqu'au 15 mai, après on verra ce que ça donnera. Je propose que les joueurs soient enfermés dans un campus comme pour une préparation d'avant-saison, avec un contrôle médical préalable. Tout le monde doit être contrôlé : les joueurs professionnels, le staff technique et le corps médical. Et il n'y a personne d'autre ! Pourquoi est-ce que je parle du 15 avril ? Parce que ça correspond aux statistiques que j'ai vues pour d'autres pays : Chine, Corée du Sud, Japon... Et je vous signale que des clubs allemands reprennent l'entraînement. Pendant quelques semaines, on n'a pas trop su comment s'y prendre, mais maintenant, on sait. Le gouvernement a fixé une direction, chaque secteur d'activité doit se déterminer et nous devons faire en sorte de reprendre une vie normale le plus rapidement possible », a balancé, sur News Tank, le président du FC Nantes, qui estime donc que les clubs de L1 devraient prendre exemple sur le Borussia Dortmund, déjà de retour à l'entraînement. Mais pas sûr que cette idée fasse l’unanimité en France, même si tous les clubs ont envie que cette saison se termine au plus vite pour toucher l'argent des Droits TV et passer à l’exercice suivant...