La fréquentation est en baisse en Ligue 1, et le prochain appel d'offres des droits télés pourrait déboucher sur une surprise de taille.
Au niveau commercialisation et affluence, l’Angleterre reste une référence en Europe en ce qui concerne la promotion de son championnat. Certes, les stades anglais ne sont pas toujours les plus grands en terme de capacité, mais y trouver une place libre et à bon prix relève du miracle, même pour les petits matchs. Un engouement qui s’explique aussi par la spécificité de la Premier League, dont les matchs du samedi après-midi ne sont pas retransmis à la télévision, sur aucune chaine de l’Ile. Résultat, pour suivre son équipe, à domicile comme à l’extérieur, il n’y a qu’un seul moyen : aller au stade. C’est ainsi la rareté qui créé la richesse, et malgré ces quatre ou cinq matchs diffusés en moins à chaque journée, n’empêche pas les droits télés d’être les plus importants du continent. De quoi donner des idées à Didier Quillot, le dirigeant de la LFP, en vue des futurs droits télés ?
« Il faudra en effet s’interroger dans le prochain appel d’offres des droits télé sur le fait de ne mettre en vente qu’une partie des matchs et non tous, comme cela se passe en Angleterre. Il faut étudier sérieusement le nombre de matchs diffusés. Intuitivement, je pense que cela améliorera la fréquentation », a expliqué dans Aujourd’hui en France le directeur général exécutif de la LFP, qui semble favorable à cette mesure qui risque tout de même de bousculer les habitudes des suiveurs de la L1, surtout ceux qui sont scotchés à leur canapé tout le week-end.