La journée du mercredi 20 mai était très attendue par les clubs français puisque se tenait l’Assemblée Générale de la Ligue de Football Professionnel.
Les présidents des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 étaient présents pour ce rendez-vous, durant lequel de nombreux sujets ont été débattus. Parmi eux, la future répartition des droits TV entre les deux championnats professionnels ou encore la possibilité de voir se disputer une Ligue 2 à 22 clubs la saison prochaine. Mais comme souvent depuis le début de la crise du Covid-19, le football français a livré un bien triste spectacle. Et pour cause, Le Parisien dévoile notamment que deux présidents auraient échangé plusieurs insultes durant quelques minutes au cours de la réunion : Jacques-Henri Eyraud (OM) et Bertrand Desplat (Guingamp). « Une passe d’arme d’une violence extrême » entre les deux dirigeants, à tel point que les deux hommes ont menacé d’en venir aux mains lors de leurs retrouvailles…
Aulas titillé par le président du Paris FC
Qui dit réunion au sommet du football français dit également Jean-Michel Aulas. Cette fois, le président de l’OL n’a pas été au cœur d’insultes ou de grosses chamailleries, même s'il a lui aussi, comme Jacques-Henri Eyraud, eu un échange chaud avec le président de Guingamp Bertrand Desplat. Il a par ailleurs cristallisé quelques critiques, comme le rapporte le journal L’Equipe. Le quotidien national évoque notamment un échange avec Pierre Ferracci, le président du Paris FC très présent dans les médias depuis quelques jours. Le président du club francilien aurait notamment remercié ironiquement JMA de l’avoir cité dans l’un de ses tweets, trouvant cependant le procédé déplacé. « Cette journée a été longue et fatigante, mais elle signe peut-être le départ d’une nouvelle union entre la L1 et la L2 post-crise coronavirus » voulait tout de même croire un président de Ligue 1 mercredi, tard dans la soirée. A première vue, l’union ne saute pas aux yeux. Elle semble plus fragile que jamais, et prête à exploser à la première occasion…