Le 7 février prochain, l'OL reçoit le PSG au Vélodrome pour un match forcément très médiatisé. Mais le risque existe de voir cette rencontre ne pas être diffusée à la télé en France.
L’appel d’offres pour l’attribution des droits TV, suit au fiasco Mediapro, n’est pas encore lancé, et même si cela peut rapidement se débloquer, il faudra quelques semaines. Et les amateurs de Ligue 1 l’ont déjà noté, la prochaine très grosse affiche de notre Championnat est le OM-PSG du 7 février prochain. Nombreux étaient ceux qui pensaient que ce Classico pourrait être le premier rendez-vous du dimanche soir pour le retour de la L1 sur Canal+, mais la déclaration de guerre de Maxime Saada la semaine passée dans Le Figaro a fait disparaître brutalement cette hypothèse. Au point même que sur le site de la Ligue de Football Professionnel le choc entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain est d’ores et déjà programmé le dimanche 7 février à 21h sur Téléfoot. De quoi donner un peu plus de relief au courrier adressé par Mediapro ce week-end à la LFP, le groupe sino-espagnol proposant de continuer à diffuser les matchs de Ligue 1 jusqu’à la fin de l’actuelle saison en prenant à sa charge, enfin celle de ses abonnés, les frais de production et en reversant à la Ligue ce qu’il restait, soit à priori zéro euro. Si beaucoup rigolent de cette proposition de Mediapro, ce n’est pas le cas de Pierre Rondeau.
Interrogé sur la chaîne L’Equipe, le spécialiste de l'économie du sport affirme que la LFP risque de ne pas avoir le choix dans les prochains jours que de céder à Jaume Roures. « TF1, M6 et France Télévisions, leur communication c’est une posture, mais ils n’ont aucune compétence, aucun moyen et aucun intérêt à diffuser toutes les rencontres d’une soirée de Championnat (...) Ce qui est certain, c’est que désormais il y a deux options, Téléfoot ou l’écran noir. Il ne faut pas envisager les autres diffuseurs. Canal+ et BeInSports veulent un nouvel d’offres et ça demande au moins 22 jours. Qu’est ce qu’on fait pendant 22 jours ? Il n’y a aucune proposition concrète », a explique Pierre Rondeau, qui a bien du mal à voir comment la LFP va pouvoir s'en sortir à courte échéance avec ce dossier des droits TV.