Sur l’antenne de RMC ce mardi, la ministre Roxana Maracineanu a tapé fort sur le football, mettant en avant son image lamentable.
Les incidents survenus dans les stades de Ligue 1 depuis le début de la saison commencent à avoir de fâcheuses conséquences sur l’image du football en France et la bouteille reçue en pleine tête par Dimitri Payet à Lyon dimanche soir est peut-être la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Interrogée par RMC ce mardi, la ministre déléguée aux Sports Roxana Maracineanu a livré un constat sans concession sur le football et son image lamentable au sein de la société française de nos jours.
🎙 "On ne peut pas tout attendre de l'État. C'est au monde du foot de se responsabiliser. On n'avance pas parce que la loi Larrivé n'est pas appliquée".
— Apolline Matin (@ApollineMatin) November 23, 2021
Roxana Maracineanu, ministre déléguée chargée des Sports. #ApollineMatin pic.twitter.com/hu08HVnCXt
« A chaque fois que je vais au stade en tant que ministre, je me dis heureusement que j’ai emmené mon fils plutôt au rugby qu’au football. Moi, je privilégie les matchs de l’équipe de France quand je peux me permettre d’emmener mes enfants aux matchs, mais pas ceux des clubs parce qu’aujourd’hui, clairement, je ne fais pas confiance aux rapports que les clubs instaurent avec les groupes de supporters » a livré sans concession la ministre déléguée aux sports dont les propos ont fait réagir de nombreux supporters de clubs, provoquant de grosses colères sur les réseaux sociaux.
Daniel Riolo comprend le dégoût de la Ministre
Il n’y a cependant que la vérité qui blesse selon Daniel Riolo, qui valide à 100 % les propos tenues par Roxana Maracineanu. « Les propos de la Ministre ce matin n’ont rien de choquant ! » estime Daniel Riolo sur son compte Twitter avant de conclure. « L’image du foot est lamentable. Les mentalités de sauvage au stade trop fréquentes. Sur Twitter le clubisme fait des ravages. On rigole de Payet, de la bouteille. Tout cela est minable. Comment lui donner tort ? » s’interroge le consultant, révolté par les incidents en pagailles depuis le début de la saison en Ligue 1 et qui s’est déjà payé Jean-Michel Aulas puis Vincent Labrune depuis dimanche soir.