Lundi, le journal L’Equipe dévoilait dans ses colonnes l’existence d’un groupe de travail planchant sur les effets économiques de la crise actuelle.
Un groupe validé par Didier Quillot, et qui regroupait Noël Le Graët (FFF), Bernard Caiazzo (Première Ligue), Claude Michy (UCPF), mais également Nasser Al-Khelaifi, Jean-Michel Aulas et Jacques-Henri Eyraud. Forcément, ce regroupement restreint de dirigeants de l’élite du football français a été très mal perçu par les dirigeants de Rennes, de Monaco ou encore de Montpellier, qui soupçonnent une magouille en ce qui concerne la future distribution des droits télévisuels. Mais l’existence de ce groupe de travail entre l’OM, le PSG, l’OL et la Fédération française de football n’a pas du tout choqué Daniel Riolo, comme le consultant de RMC l’a expliqué.
« Il y a toujours eu des dissensions entre les gros et les petits,. Les gros sont minoritaires et cherchent à imposer leur loi car c’est grâce à eux qu’il y a plus d’argent dans le football, c’est grâce à eux que la Ligue 1 vit. Les autres, ce sont un peu les sparring-partners. Ce n’est pas du mépris, ce n’est pas de la condescendance même si ça y ressemble un peu. Mais vu la situation actuelle s’il faut que tout le monde se mette d’accord, ça va être beaucoup trop le bordel. D’où cette volonté des tauliers de déblayer le terrain. Moi j’ai toujours été emmerdé sur cette question. Je n’arrive jamais à avoir une idée claire sur la décision que je prendrais si j’y étais. Oui il faut que tout le monde ait de l’argent sinon ça fait une compétition distendue. Mais je pense que je serais agacé par les petits… Je peux un peu comprendre les forts, ce sont eux qui font tourner la boutique. Il ne faut pas être faux-cul, l’oseille rentre grâce aux gros. Sans les quatre gros, les droits TV ce ne serait même pas 100 ME » a rappelé Daniel Riolo pour qui la position des gros clubs, qui souhaitent rafler la majeure partie du gâteau au niveau des droits télévisuels, est totalement compréhensible.