Comme aime le rappeler son collègue de Canal+ Hervé Mathoux a chaque débat pendant les matchs du week-end, « heureusement que la vidéo devait mettre fin aux polémiques »… Dès la deuxième journée de Ligue 1, les décisions qui varient d’un stade à l’autre en fonction de l’interprétation du règlement empêchent toute visibilité sur l’arbitrage, et surtout toute homogénéité. Les tacles par derrière, les mains volontaires ou non, cela ressemble parfois à un pifomètre géant en fonction de l’arbitrage et de la perception de la vidéo. De quoi mettre en rogne Pierre Ménès, qui avoue que le problème est sérieux et que le football va dans une mauvaise direction avec ces nouvelles lois et leurs applications à géométrie variables.
« D’ordinaire j’attends un peu avant de m’en prendre à l’arbitrage mais la journée d’hier a été horrible. Avant les arbitres se trompaient. Aujourd’hui ils regardent la télé sans aucun courage. Le foot est en danger. C’est pas la var qui est en cause mais ceux qui l’utilisent », avance Pierre Ménès, qui pourrait aller encore plus loin en s’attaquant à la base du problème, à savoir les évolutions permanentes du règlement annoncées par le Board, et qui créent plus de problèmes qu’elles n’en règlent, comme par exemple la situation des mains dans la surface.