Alors que le tout premier match de la saison 2020-2021 de Ligue 1 entre l’OM et l’ASSE a été reporté au mois de septembre à cause du Covid-19, d’autres rencontres de ce week-end sont aussi en danger.
Le match Nîmes - Brest qui doit se jouer dimanche dans le multiplex de 15 heures est par exemple menacé. Car depuis mercredi, le club gardois a subi quatre tests positifs au sein même de son effectif en l’espace d’une semaine, comme l’OM avant le report du match d’ouverture contre Saint-Etienne. Une situation assez confuse qui pourrait se répéter de nombreuses fois, tant que le coronavirus ne sera pas définitivement mis de côté. Ce qui a le don d’inquiéter certains acteurs de la L1, comme Christophe Galtier. Présent en conférence de presse avant le match de Lille face à Rennes samedi, l’entraîneur du LOSC a tenu à faire passer quelques messages.
« Sur les reports de matchs, c'est très compliqué. On en parle en interne. C'est un mauvais signal qu'on envoie dès les premières journées. On a été l'une des rares ligues à avoir arrêté notre championnat. Quand on va redémarrer, il y a déjà des matchs reportés. Le calendrier est très compact. On reprend plus tard. Il va y avoir une incidence sur les résultats et la forme des effectifs. Est-ce qu'on peut prendre le risque de faire jouer des joueurs qui peuvent être malades sans le savoir encore ? Est-ce qu'on peut prendre le risque qu'une équipe contamine une autre ? C'est un problème de santé et beaucoup de gens parlent, commentent. Nous sommes les acteurs de la L1. En tant qu'entraîneur, j'ai aussi la responsabilité de la santé de mes joueurs. À trois cas, on peut jouer, mais pas à quatre joueurs touchés. Les effectifs où il y a des malades ne peuvent pas s'entraîner normalement. Mais vous pouvez et vous devez jouer. C'est quand même très compliqué. J'ose espérer que tout le monde sera très transparent et honnête sur les résultats des tests, car on peut ouvrir la porte à tout. Je pense que si la Ligue a voté ce règlement, c'est en commun accord avec le Ministère de la Santé et l'État. Si l'État français prend cette décision, c'est qu'il doit y avoir un intérêt à protéger les joueurs », a lancé Galtier, qui estime donc que la Ligue 1 ne sera pas forcément belle à voir dans ce contexte si particulier… Au moins, les suiveurs sont prévenus, eux qui vont passer de la Ligue des Champions à la reprise d’un championnat arrêté depuis plus de cinq mois.