C’est un constat que la plupart des clubs de Ligue 1, en dehors des promus, a effectué, la désaffection du public est réelle dans le championnat de France.
Les raisons sont nombreuses, avec l’actualité et l’état d’urgence, les interdictions de déplacement des supporters, le spectacle pas toujours au rendez-vous, la faible qualité des pelouses, les horaires tardifs ou le manque de suspense de ces dernières saisons. Et encore, on ne vous dit pas tout. Ainsi, comme le souligne Le Parisien, officiellement, la baisse constatée est de 4,9 % par rapport à la saison dernière. Mais la LFP se base sur les chiffres donnés par les clubs, qui comptent le nombre de billets vendus, avec les abonnés, puisqu’ils ont payé leur place à l’année.
Mais de plus en plus souvent, ces abonnés ne viennent pas à quelques matchs dans la saison. Des « no-shows » qui faussent donc les chiffres, puisque plusieurs clubs estiment que 10 à 12 % de leurs abonnés ne viennent pas lors de certains matchs moins reluisants. Un constat, et c’est assez nouveau, qui se confirme même dans les grosses affiches, ou chez les grands clubs. Ainsi, le derby entre l’OL et l’ASSE a officiellement été suivi par 57.050 spectateurs payants, mais ils étaient en réalité 53.000. De même, pour la dernière affiche entre le PSG et Dijon, le chiffre de 42.484 spectateurs a été donné, pour en fait, une affluence de moins de 30.000 présents. Et pourtant, avec l’informatisation des tourniquets d’entrée au stade, le nombre réel des spectateurs est connu par les clubs à chaque match. Mais le chiffre qui serait alors fourni ferait certainement grincer des dents…