C’est toujours un match très suivi dans le grand Ouest, mais c’est même ce week-end un choc de Ligue 1 qui aura lieu en Prime-Time dimanche soir. Le Stade Rennais recevra son voisin du FC Nantes dans une affiche qui opposera deux équipes du milieu de tableau en ce début de saison. Le club breton sera le favori de ce derby qu’il domine ces dernières années, même si les Canaris ont de la ressource et veulent se mettre à l’abri après avoir frôlé la descente en Ligue 2 la saison passée. Un match qui se déroulera sans les supporters nantais, qui n’ont pas été autorisés à faire le déplacement, et cela a le don d’agacer au plus point Pierre Aristouy. L'entraineur nantais ne comprend pas que les autorités en soient encore à prononcer des interdictions à la pelle dès qu’un match un peu plus chaud arrive.
💬 Florent Mollet avant #srfcfcn : "On va à Rennes avec un état d'esprit plus stable. On sait que c'est un match important pour nos supporters. On y va pour gagner !"
— FC Nantes (@FCNantes) September 29, 2023
« C'est la dynamique du moment. On est quand même dans une configuration de derby à l'extérieur, avec une équipe de Nantes qui n'a plus gagné à Rennes depuis longtemps. Même si les deux derniers matches nous ont donné un capital confiance intéressant, on sait où on met les pieds. Pour les supporters, pour les joueurs aussi c'est ancré, notamment ceux qui ont fait toute la formation de chaque côté et qui ont été amenés à s'affronter tout au long de leur parcours. Il y a une rivalité régionale qui est là mais il ne faut pas en faire des caisses non plus. Ça reste un match de foot. L’absence des supporters ? De la déception pour les supporters, un peu de colère même. J'ai un peu de mal à comprendre comment on ne peut pas être en mesure de s'occuper d'un cortège de 1000 supporters alors même qu'on organise la Coupe du monde de rugby, qu'on est capable d'accueillir des dizaines de milliers de supporters irlandais dans les rues de Nantes. J'ai aussi vu qu'en Angleterre, plus de 4000 supporters adverses s'étaient déplacés pour un match le week-end dernier... Peut-être que c'est culturel, sociétal... En tout cas c'est un fait. Pour un déplacement à 100 kilomètres et 1000 personnes, ici, ce n'est pas gérable. Ça enlève beaucoup de saveur ».