Vincent Labrune s’est réjoui des mesures annoncées ce jeudi matin pour lutter contre les violences dans les stades. Le président de la Ligue de football professionnel (LFP) a ensuite apporté une précision sur les décisions qui seront prises en cas de matchs arrêtés.
Le match OL-OM aura finalement été le tournant. Après les nombreux incidents cette saison, notamment à Montpellier, Nice, Marseille et Lyon, les réunions se sont multipliées ces dernières semaines au sein des hautes instances. Ce jeudi, trois ministres Gérald Darmanin (de l’Intérieur), Eric Dupont-Moretti (de la Justice) et Roxana Maracineanu (des Sports), le président de la LFP, Vincent Labrune, le patron de la Fédération Française de football, Noël le Graët, ainsi que des préfets et des représentants du corps arbitral ont participé à une grande rencontre. Elle a débouché sur trois nouvelles règles. Un match sera définitivement arrêté si un joueur ou un arbitre est touché par un projectile lancé depuis les tribunes. En cas d’incident, le délai maximal pour décider de l’arrêt ou non d’un match sera de 30 minutes. Enfin, les bouteilles en plastique seront interdites dans les stades à partir de juillet 2022.
« Tous les matchs ne seront pas systématiquement rejoués »
Mais alors que se passera-t-il si un match est interrompu ? Le match sera-t-il rejoué comme pour OL-OM, à huis clos ? Pas forcément selon Vincent Labrune, qui après avoir exprimé sa satisfaction au Figaro, a donné un détail supplémentaire. « Nous ne pouvons qu'être satisfaits de leur réponse et de leur volonté d'impulser une dynamique globale dans le combat général contre les violences dans les stades (…) Nous allons mettre en place début 2022, un barème de sanctions plus lisibles, mais d'ores et déjà il va de soi que tous les matchs ne seront pas systématiquement rejoués. Plusieurs cas de figure seront donc envisagés », a assuré Vincent Labrune. La LFP semble donc se diriger vers du cas par cas. Et elle ne se facilite pas vraiment la tâche.