L'Observatoire du football CIES s'est penché sur les derniers mercatos dans le Big Five, et si Lille est le champion des bénéfices, le PSG est dans les très mauvais élèves.
Ce lundi, l’Observatoire du football CIES, basé en Suisse, s’est penché sur les bilans des dix derniers marchés des transferts dans les cinq grands championnats européens. Et c’est peu dire que la Ligue 1 fait bonne figure puisque ce sont trois clubs de notre championnat qui ont réalisé les meilleures opérations, dont deux adeptes du trading aux deux premières places, à savoir Lille et Monaco. Tandis que le LOSC a dépensé 235ME, le club nordiste a encaissé durant la même période 488ME, soit un solde positif de 235ME. Pour l’ASM, le bilan est de 202ME, mais avec un volume d’opérations plus important (828ME de recettes contre 626ME de dépenses). Le troisième dans toute l’Europe est l’Olympique Lyonnais, qui ne mise pas sur le trading, mais a cédé à 515ME de joueurs, et recruté à hauteur de 348ME.
Dans les « mauvais élèves » européens, on trouve quelques-uns des ogres de la Ligue des champions. Puisque Manchester City est dernier avec un solde négatif de 611ME (1006ME de dépenses contre 395ME de recettes) juste en dessous de Manchester United (-560ME), le FC Barcelone (-471ME) et le PSG (-424ME). Le Paris Saint-Germain a dépensé 854ME sur le marché des transferts, contre des ventes à hauteur de 430ME. A noter que le champion d'Europe en titre, le Bayern Munich est également déficitaire avec -171ME. Si l’on en revient à la Ligue 1, derrière le PSG, bon dernier, et de loin, on trouve l’Olympique de Marseille (-34ME), ces deux clubs étant les deux seuls à avoir un solde négatif en Ligue 1. Avec la baisse brutale du mercato, liée à la crise du covid et des recettes dans les stades, certains modèles économiques vont devoir rapidement changer. Cette étude en est la preuve.