Privé de recettes liées à la billetterie en raison des huis clos, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 1 doivent également faire face à la crise des droits télévisuels.
Et pour cause, Mediapro a fait faux bond au football français en ignorant les échéances de paiement prévus en octobre et en décembre avant de se retirer de la boucle en signant un accord de résiliation avec la Ligue de Football Professionnel. La crise est profonde pour les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, totalement privés de revenu en attendant qu’un accord soit trouvé avec un ou plusieurs diffuseurs solvables, probablement Canal + et BeInSports. Le problème, c’est que les banques sont désormais hostiles aux clubs de football selon Philippe Caillot, président délégué du SCO d’Angers depuis le mois d’août. Un problème de plus pour des clubs qui vont réellement peiner à s’en sortir si des rentrées d’argent n’arrivent pas très vite…
« La perte de billetterie, évaluée à 5 millions d'euros, on l'a intégrée » explique le patron d’Angers dans les colonnes du Courrier de l’Ouest, avant de poursuivre. « Mais le point crucial, ce sont les droites télés. On s'attend à une perte importante. On sait qu'on va y laisser beaucoup de plumes. Aujourd'hui, quand on demande de l'aide aux banques, on nous répond : ''vous êtes du foot, ce n'est pas une valeur sûre''. On n'est pas les bienvenus. Le mercato ? On doit diminuer la masse salariale, en effet. Dès cet hiver, il faut trouver des solutions, notamment avec des joueurs qui jouent peu » a prévenu le président du SCO d’Angers, qui confirme que la tendance est très clairement à la vente de joueurs pour les clubs de Ligue 1, qu’ils soient gros ou petits. Car cette crise touche tout le monde, du PSG aux plus petits budgets…