A la fin de cette trêve internationale, l'UNFP est montée au créneau afin de contester l'accumulation des matchs de football, laquelle remet en cause la santé des joueurs.
« Nous avions raison. Nous le savions. Nous l’avons dit. Répété. Et répété encore. Mais si les dirigeants sont bien obligés de nous entendre, il est rare qu’ils nous… écoutent, surtout lorsque les intérêts en jeu dépassent les limites du terrain (...) Voilà des années que l’UNFP et la FIFPRO tirent la sonnette d’alarme, dénonçant la surcharge de travail qui met en danger non seulement l’intégrité physique des acteurs, mais également leur santé mentale. Même à réussir, dans un premier temps, à éviter le pire en obligeant la FIFA à revoir sa copie en ne programmant pas sa compétition phare en été sous des températures mortifères, la Coupe du monde au Qatar, comme nous l’avions prévu, a agi comme une espèce d’accélérateur alors que les charges de travail dépassaient déjà l’entendement.
En l’absence de périodes négociées de repos, de récupération obligatoire entre les matchs, mais également d’outils de mesures protégeant et assurant la santé mentale et physique du footballeur, l’augmentation drastique du nombre de blessés dans les cinq championnats majeurs ne doit donc rien au hasard. Et si l’après Coupe du monde a donné raison à tous ceux qui appellent à une refonte du calendrier (joueurs, entraîneurs et dirigeants aussi), ce ne sont là que les prémices d’une crise plus profonde encore qui finira même, également, par détériorer le spectacle…
Il est grand temps d’arrêter la fuite en avant et de répondre aux demandes de refonte du calendrier international autrement que par l’ajout de… compétitions. On ne soigne pas le mal par le mal… », réclame l'Union des Football Professionnels dans un communiqué.