L1 ‍: Le SCO est deuxième et tout le monde est dégoûté, Moulin est vexé

L1 : Le SCO est deuxième et tout le monde est dégoûté, Moulin est vexé

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Plus que jamais, le niveau de jeu de la Ligue 1 est pointé du doigt par les suiveurs du championnat de France. En plus des mauvais résultats européens, les gros bras ne sont pas dans le haut du panier.

Marseille cinquième, Lille sixième, Saint-Etienne huitième, Lyon onzième, Monaco quinzième… Certes ce classement après 12 journées ne signifie pas grand-chose, surtout que l’écart entre le podium et le ventre mou est infime, mais il montre quand même que les formations aux ambitions européennes ne sont pas au niveau en ce début d’exercice. Ce qui profite à des plus petites équipes de L1 comme Angers, dauphin du PSG, ou Reims, septième aux portes du podium. Deux formations qui s'affronteront ce samedi soir dans un match banal du multiplex… De quoi agacer Stéphane Moulin.

« Tous les matchs de Ligue 1 sont difficiles. Même pour les grandes équipes. Par exemple, lorsque Dijon bat Paris, on dit que c’est le PSG qui a fait un mauvais match et non Dijon un bon. Je pense qu’aujourd’hui de manière assez répétée, sans argument convaincant, on reste sur notre idée. Je pense que toute la saison notre championnat sera perçu comme bidon. C’est un manque de respect pour toutes les équipes qui travaillent. Ce n’est pas très correct pour mes joueurs. C’est compliqué d’exister dans ce championnat quand vous ne vous appelez ni Paris, ni Marseille, ni Lyon, ni Monaco. Vous n’avez pas le droit d’être là où vous êtes. On ne doit rien à personne. À la limite, si on ne parle pas de nous, ce n’est pas grave. Qu’on ait la délicatesse de saluer les équipes qui y sont en haut de tableau, mais qui ne devraient pas y être. Avec notre petit budget, notre petite équipe, nos petits joueurs, notre petit coach, notre petit staff, on a le mérite d’être là. Alors c’est sûr qu’on ne joue pas comme le Barça, mais on essaie de faire des choses. Le championnat est ce qu’il est. N’en déplaise à ceux qui aimeraient que tous les gros soient en haut », a balancé, en conférence de presse, l'entraîneur du SCO, pour qui l’exemple de Leicester en Angleterre doit servir de leçon au football français, histoire de tirer tout le monde vers le haut...