En ces temps de crise sanitaire, le milieu du football s’inquiète aussi pour son actualité et son avenir.
Avec le prolongement du confinement jusqu’au 11 mai, la reprise rapide des entrainements n’est pas envisageable. L’annonce faite par Emmanuel Macron ce lundi soir a toutefois immédiatement provoqué une réunion d’un groupe de travail de la LFP pour plancher sur un calendrier qu’il sera possible de mettre en place à partir de la fin du confinement. Même si cette sortie sera progressive, nul doute que les footballeurs, plutôt jeunes et en bonne santé, devraient rentrer dans les cases des personnes autorisées à pratiquer, sous certaines conditions, leur métier à nouveau. L’idée serait donc toujours de faire reprendre la saison dans le courant du mois de juin.
Contrairement à la volonté farouche des associations de supporters, la reprise se ferait donc à huis-clos aussi longtemps que nécessaire. Le but est de finir l’exercice 2019-2020 à tout prix, afin de toucher les droits télés, de rattraper un peu de retard et d’enchainer ensuite avec la juteuse saison 2020-2021 pour les droits TV. Les instances sont déjà au travail même si beaucoup d’informations restent en suspens. Les autorisations pour reprendre l’entrainement, le nombre de personnes autorisées à se rassembler pour effectuer les séances, les dirigeants du football français veulent savoir, mais ne mettent aucunement la pression sur le gouvernement, bien conscients qu’il y a plus urgent à régler à l’heure actuelle. En tout cas, chez les présidents de clubs de Ligue 1, il ne fait aucun doute que la reprise pourra encore se faire, et aucun d’entre-eux ne voit d’objections à jouer à huis-clos dès les premières semaines. Le retour du football, et vite, voilà le message des dirigeants français en Ligue 1.