L'arbitrage est au coeur des débats depuis le début de la saison. Le manque d'uniformité agace au plus point Jean-Pierre Caillot, le président du Stade de Reims, qui veut du changement.
La colère gronde chez certains clubs français à propos de l’arbitrage en Ligue 1. Non pas d’une décision qui a fait polémique, mais c’est l’ensemble de la gestion des sifflets qui pose problème. Notamment à Jean-Pierre Caillot, dont le club de Reims a souvent été victime de décisions défavorables, parfois très sévères. Mais le dirigeant champenois l’assure, ce n’est pas une vendetta contre Pascal Garibian qui se trame. Le président du club rémois estime que le patron des arbitres français a fait son temps et que l’évolution ne se fait pas au même rythme que dans les autres pays européens. Le décalage avec l’arbitrage en Ligue des Champions et en Coupe d’Europe est criant, et la multiplication des cartons rouges en France interpelle, autant que l’absence de cohésion dans les décisions.
Le spectacle gâché par les arbitres
« Aujourd’hui, l’arbitrage français doit évoluer. On est au bout du bout dans ce système. Je ne parle pas des hommes ni de leur compétence. C’est une affaire de directives qui ne sont pas celles que l’on souhaite pour du football moderne. Les choses évoluent doucement. On se bat pour essayer de faire du spectacle et ça ne doit pas être gâche par de mauvaises décisions », a expliqué sur RMC un Jean-Pierre Caillot qui n’a pas encore beaucoup de soutien dans sa demande, même si cela ne l’empêche pas d’interpeller la FFF. « La FFF doit entendre qu’on n’est pas satisfait du rendu. L’arbitrage a évolué, il s’est professionnalisé. On a investi dans la goal line technology, dans la VAR… Force est de constater qu’il y a encore beaucoup de soucis d’interprétations à la fin des matches. C’est sur ces aspects-là qu’il faut avancer. Monsieur Garibian est là depuis neuf ans. Il a fait de bonnes choses mais il faut peut-être aujourd’hui passer la main », a livré le président du Stade de Reims, qui estime que les efforts effectués ces dernières années, notamment dans la présentation des règles auprès des clubs ou les dialogues en dehors des matchs, n’ont clairement pas porté leurs fruits.