Après la victoire de l'Olympique de Marseille contre Caen (2-0), l'assistance vidéo à l'arbitrage a fait couler beaucoup d'encre. Mais selon Jocelyn Gourvennec, tout le monde en fait trop.
Week-end après week-end, la VAR, qui a été instaurée cette saison sur les pelouses de Ligue 1, continue de faire débat. Si les différentes pannes font mauvais genre, ce sont surtout les décisions des arbitres et l'utilisation de cette fameuse vidéo qui interrogent. Lors de Marseille-Caen par exemple, Monsieur Millot a utilisé la VAR à plusieurs reprises pour confirmer le premier but marseillais de Mitroglou, malgré une position litigieuse d'Ocampos, et aussi pour refuser un but caennais de Djiku pour une main en fin de rencontre. Des décisions contestées par certains suiveurs du championnat de France.
Mais pour Jocelyn Gourvennec, la VAR a mal été interprétée dès le départ. « Il ne faut pas voir la VAR comme une solution à tout. Il y aura toujours des débats. Le but avec Ocampos en situation de hors-jeu, il y a peut-être d'autres arbitres qui seraient revenus dessus en annulant le but... Mais au final, ce sera toujours à l'interprétation de l'arbitre. La VAR, c'est une aide, c'est un outil. Mais ça ne règlera pas l'ensemble des choses. Il ne faut pas le voir comme ça », a lancé, lors du CFC, l'ancien coach de Bordeaux, qui estime donc que le VAR fera toujours débat, alors qu'à la base, la vidéo est là pour mettre tout le monde d'accord...