Depuis que la VAR est utilisée en Ligue 1, cet outil censé aider les arbitres semble plus poser de problèmes qu'il n'en résout. Mais le patron des arbitres dément une drôle de rumeur.
La VAR (Video assistant referee) a la vedette ou presque lors de chaque journée de Ligue 1, et la France n’a pas la monopole des discussions sur l’usage qui est fait de cette aide aux arbitres. On l’a encore vu dimanche dernier, lors du match entre le Stade Rennais et le Paris Saint-Germain, l’utilisation de la vidéo pour accorder un penalty au PSG a donné lieu à un débat resté sans réponse. Et cela au moment où une drôle de rumeur circule au sein des clubs de Ligue 1, à savoir que les arbitres qui faisaient usage trop intensément de la VAR seraient mal notés. Un bruit de couloir relayé par Antoine Kombouaré dans L’Equipe. De quoi faire bondir Pascal Garibian, patron des arbitres français et grand pourfendeur de tout ce qui peut ternir l’image des « sifflets » français.
Pour le responsable de la Direction nationale de l’arbitrage, cette rumeur est totalement fausse. « C'est une ineptie. Je ne sais pas d'où ça vient. Notre travail est que les arbitres prennent le maximum de bonnes décisions sur le terrain et qu'ils ne tombent pas dans la facilité du réarbitrage grâce à la vidéo. Dans les notations, les arbitres, s'ils se trompent, qu'il y ait le VAR ou pas, sont impactés », explique Pascal Garibian. Seul problème, et cela ne concerne pas que la vidéo, tout ce qui concerne les arbitres en France est classé secret-défense. On l'a vu par exemple cette saison lorsque Clément Grenier avait accusé un arbitre d'avoir mal parlé aux joueurs rennais. La DNA avait menacé de sortir des enregistrements sonores, mais ne l'avait pas fait, ce qui avait incité certains à réclamer que comme au rugby les arbitres français soient équipés d'un micro. Un projet rangé aux oubliettes.