Pour éviter que le football français se transforme en Titanic, les clubs ont pris le pouvoir à la LFP et l'idée d'un crédit pour éviter les faillite est lancée.
Les clubs de Ligue 1 négocient pour obtenir un accord financier avec Canal+ et BeInSports, mais en attendant les jours passent et certains comptes bancaires commencent à sérieusement être dans le rouge. Et si aucun club français de football n’a pour l’instant déclenché le signal d’alarme, la tension monte au fil des jours, alors que c’est désormais évident que les deux chaînes ne paieront pas les échéances prévues ce dimanche. Impossible pour les dirigeants d’attendre de manière passive, d’autant plus que du côté du gouvernement on a déjà balayé l’idée d’une reprise précoce des entraînements dans le football, alors que la Ligue 1 envisageait d’obtenir des dérogations au confinement. Un projet surréaliste qui n'a pas duré très longtemps.
C’est dans ce climat que, lors d’une très chaude réunion de la LFP vendredi par visioconférence, il a été acté qu’il fallait impérativement essayer de gagner du temps afin de pouvoir compter sur les premiers versement du nouveau contrat avec Mediapro pour boucher les trous provoqués par l’absence des paiements de Canal+ et BeInSports. Pour avoir un délai supplémentaire, l’idée est donc d’obtenir un prêt auprès d’un fonds privé d’un montant pouvant atteindre jusqu’à 250ME. « Plusieurs fonds d’investissement privés américains ont soumis des offres à la Ligue. Cette dernière va les transmettre aux clubs dans les prochains jours. Dans le même temps, plusieurs présidents de L1 et L2 ont soumis l’idée de voir Gérard Lopez mener ces négociations. Le président lillois est un homme d’affaires reconnu aux Etats-Unis et en Angleterre. Il sera désormais chargé de trouver la meilleure offre de prêt pour le football français. Prêt qui ne sera acté qu’en cas de besoin urgent lié à un possible échec des négociations avec Canal+ et BeIN Sport », précise RMC, qui indique que ce prêt ne sera activé qu’en cas de total fiasco dans les discussions avec les deux médias détenteurs des droits. En gros, le football français pourrait se tourner vers un bon vieux crédit revolving pour se sauver, espérons pour eux que le traitement ne soit pas pire que le mal. Car Mediapro n'est pas épargné par la crise...