Rares sont les footballeurs à se pencher sur la décision des instances de mettre fin à la saison de football de manière très prématurée.
Resté en France pendant le confinement avant de partir au Brésil pour se ressourcer au mois de mai, Gabriel Magalhaes a repris avec Lille. Cela s’est plutôt bien passé, et si son club l’envoie déjà ailleurs pour un gros transfert, le défenseur central préfère lui évoquer les évènements qui viennent d’avoir lieu. Et venant de quelqu’un qui a vécu le confinement en France puis au Brésil, le joueur du LOSC a tenu à souligner dans L'Equipe que les choses s’étaient quand même bien mieux passées dans l’hexagone. Et surtout, la décision d’arrêter le football a du sens pour lui.
« Au début, je pensais que c'était un truc qui allait se passer vite. Et puis on est restés presque trois mois à la maison. C'était un peu dur. Toutes les journées se ressemblaient ou presque : le matin, je m'entraînais, l'après-midi, je faisais une petite sieste et après, je regardais des films, des séries. Je suis parti quand ils ont annoncé que le Championnat était fini. Là-bas aussi, ils sont en confinement. Mais c'est un peu différent de l'Europe. En France, il est plus dur. Et au Brésil, les gens sont un peu fous... Bien fait d'arrêter le foot en France ? Oui, bien sûr. Vous avez très bien fait. Enfin, je ne sais pas pour le Championnat, mais sur votre façon de faire ici, le fait de mettre des amendes... Comme ça, les gens respectent plus », a livré Gabriel, forcément très concerné comme beaucoup de ses compatriotes par ce qu’il se passe au Brésil actuellement, et les difficultés à contrôler la pandémie alors que le pic ne serait pas encore atteint…