Le geste de Kimpembe, les menaces à Metz, le week-end a été chaud pour les arbitres. Trop aux yeux des syndicat des officiels, qui sortent les griffes.
Le dossier de l’arbitrage est sur le devant de la scène en ce début de saison, tant les officiels ont décidé de sévir comme rarement en Ligue 1 et en Ligue 2, dégainant à tours de bras des cartons rouges pour des gestes jugés dangereux. Cela donne parfois des situation ubuesques, avec des équipes qui terminent à 8, comme l’ASSE ou Metz ce lundi. Mais à l’image des propos de l’entraineur messin Laszlo Boloni et de son président Pierre Dréossi, qui ont tout mis sur le dos de l’arbitre, menacé par un supporter sur le point d’entrer sur le terrain, et n’ont rien reproché à leurs joueurs malgré les gestes violents, les officiels s’estiment de moins en moins protégés.
Quand t’as pas les droits pour résumer Metz/Guingamp 🟥🟥🟥🔞 pic.twitter.com/8muXui1SP0
— Pierre-Antoine Damecour (@padamecour) September 13, 2022
Récemment, c’est le geste de Presnel Kimpembe, qui a tapé sur le bras de l’arbitre pour se dégager alors que ce dernier essayait de le calmer au coeur d’une situation tendue, qui a sonné l’alerte. On ne touche pas aux arbitres, ont tenu à rappeler les syndicats des directeurs de jeu dans un communiqué commun. Car si cela arrive à se calmer en pro avec les gros enjeux dont certains ont conscience, ces mauvais gestes marquent les esprits et débouchent bien souvent sur des situations tendues chez les amateurs, qui se terminent parfois très mal.
L'appel à la Ministre des Sports
Le SAFE et l’UNAF réagissent après les gestes et les actes sur arbitres depuis le début de la saison :https://t.co/n1LGS7S8vT@UnafArbitres @UNAF_arbitres pic.twitter.com/eykdHNYYVy
— SAFE (@ArbitresSAFE) September 13, 2022
« Les graves incidents qui marquent le football professionnel depuis le début du championnat sont consternants. Le SAFE et l’UNAF ne peuvent que condamner avec la plus grande fermeté les gestes et actes de violence constatés qui donnent une très mauvaise image du football en direction du football amateur (…). Ces images ont clairement des conséquences néfastes pour les clubs amateurs dans leur quête de recrutement d’arbitres et de leur fidélisation a fortiori dans une période marquée par une baisse des effectifs. Le football est universel, et ne doit pas perdre de vue son côté sportif, social et éducatif », ont fait savoir les deux syndicats des arbitres, pros et amateurs, qui demandent des sanctions exemplaires auprès de la Ministre des Sports, à propos des récents incidents sur les terrains de Ligue 1 et de Ligue 2.