En dépit du confinement à l’automne, puis du couvre-feu cet hiver, les championnats professionnels continuent d’avancer cette saison.
Au contraire de l’arrêt total décidé au printemps dernier, la Ligue 1, la Ligue 2 et le National se disputent presque normalement, tandis que le championnat de National 2, quasiment semi-professionnel, pourrait reprendre en mars. Les protocoles sanitaires ont déjà changé sept fois depuis le lancement de cette saison, afin de s’adapter au virus et à la poursuite des matchs. Responsable de la commission Covid FFF, Jean-François Chapellier s’est confié dans L’Equipe sur cette saison particulière, donnant notamment quelques indications intéressantes sur l’impact que possède le virus chez les pros.
« Pour l’instant, il y a 30 % des joueurs de Ligue 1 et Ligue 2 qui ont été positifs au Covid. Dans la population générale, c’est 12 %. C’est une grosse différence. Comment l’explique-t-on ? Les joueurs sont souvent testés et ils sont aussi beaucoup ensemble. Sur plus de 300 joueurs touchés par le Covid, 7 ont eu des signes minimes d’atteinte cardiaque. Deux ont nécessité un avis spécialisé avant reprise complète de la compétition. Les joueurs reprennent à peu près la compétition quatorze jours après leur test positif. Sur ce que l’on a vu, il y a peu d’incidence sur la capacité d’aérobie : au bout de quinze jours, trois semaines, les joueurs ont totalement récupéré », a ainsi prévenu Jean-François Chapellier, bien évidemment attentif au développement des variants, plus contagieux. Un message a ainsi été envoyé aux staffs, notamment pour leur expliquer qu’il fallait toujours appliquer les gestes barrières, ce qui a parfois été un peu oublié par les entraineurs et les adjoints ces derniers temps…