Les services d'Edouard Philippe ont accepté l'accord entre l'UNFP et les clubs, cela règle seulement une petite partie du problème avec les joueurs.
Il y a un peu plus de dix jours, le syndicat des footballeurs (UNFP) et les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 ont signé un accord concernant les salaires du mois d’avril. Mais il fallait désormais que l’état valide ce protocole, lequel prévoit des exonérations fiscales, et c’est chose faite, les services du Premier Ministre ont en effet donné le feu vert, ce qui a été relayé par le ministère des sports aux instances du foot. Comme le détaille L’Equipe, grâce à cette solution, qui porte sur le mois d’avril, les 40 clubs de L1 et L2 ne paieront pas les charges patronales prévues sur les 70% des salaires que les footballeurs, mis au chômage partiel, toucheront ce mois en raison de l’arrêt des championnat en mars. D’autre part, les salaires d’avril seront payés en deux échéances, la première à la fin du mois et l’autre un mois après la reprise de la compétition, ces deux versements étant donc exonérés des charges patronales.
En échange, les dirigeants des clubs baisseront leur revenus de 30% en avril, tandis que les joueurs ont accepté de ne pas réclamer certains droits pour les plus hauts salaires. Mais bien évidemment, les footballeurs ne sont pas obligés d’aller plus loin suite à cet accord, et les négociations en cours à l’OM, l’OL ou bien encore le PSG, pour ne citer que ces clubs vont continuer dans des ambiances parfois tendues. Car ces économies ne sont pas suffisantes pour les clubs, et les footballeurs se voient demander de baisser les salaires de manière drastique et sur une plus longue durée. Et cette fois, le gouvernement ne s'en mêlera pas.