Ancien président de l’OM et candidat à la présidence de la LFP en septembre dernier, Christophe Bouchet a demandé la mise sous tutelle de la Ligue par la FFF, ce qui éjecterait par conséquent Vincent Labrune.
Ces derniers mois, la gestion de la Ligue de Football Professionnel interroge. Réélu en septembre dernier, le président de l’instance Vincent Labrune est la cible de nombreuses critiques, notamment en raison de sa proximité avec Nasser Al-Khelaïfi. Christophe Bouchet n’en peut plus de cette situation, à tel point que l’ex-président de l’OM, candidat à l’élection de la présidence de la LFP en septembre dernier, a demandé au Ministère des Sports de mettre la Ligue sous tutelle de la Fédération française de football.
L1 : Vincent Labrune viré de force, un opposant frappe fort https://t.co/DLFpKPniFy
— Foot01.com (@Foot01_com) March 21, 2025
Dans un tel cas de figure, l’actuel président de l’instance Vincent Labrune serait immédiatement fragilisé et ne tiendrait pas longtemps. Un scénario dont rêvent de nombreux observateurs, mais qui n’est pas vraiment probable à court terme selon Hervé Penot. S’exprimant à ce sujet dans L’Equipe du Soir, le journaliste estime que Vincent Labrune n’a pas grand-chose à craindre à court terme.
Hervé Penot rassure Vincent Labrune
« Le politique a interdiction d’interférer dans le sportif, on l’a vu avec pas mal de fédérations en Afrique. Maintenant, le fait que ce soit la fédération qui puisse s’occuper de la Ligue, on est plus totalement dans le politique. Mais je crois que c’est plutôt une idée qui est lancée un peu en l’air, je ne suis pas certain que cela puisse arriver » a commenté le journaliste de L’Equipe, qui sait que le dossier est sensible et que politiquement, le ministère des Sports ne peut pas faire n’importe quoi même s’il a le pouvoir de mettre la Ligue sous tutelle de la Fédération française de football. Arrivera-t-on jusqu’à ce point dans les semaines ou les mois à venir ? Hervé Penot ne le pense pas, même si la situation sera bien sûr surveillée de près par la ministre Marie Barsacq, qui était d’ailleurs au côté du président de la FFF, Philippe Diallo, au début de la semaine à Clairefontaine.