Arbitre du très houleux match PSG-OM, Jérôme Brisard sera ce samedi aux commandes d'une rencontre de Ligue 2. Du côté de la direction des arbitres, on refuse de parler d'une sanction.
Six jours après avoir attiré sur lui les projecteurs lors d’une rencontre entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille pour le moins chaotique, même s’il n’est pour rien devant la spectacle pathétique offert par certains joueurs, Jérôme Brisard sera ce samedi au sifflet d’une rencontre à priori plus calme entre Sochaux et Rodez. Passer ainsi de la top affiche de la Ligue 1 à une rencontre plus sobre de Ligue 2 pourrait ressembler à une douce sanction infligée par la Direction Technique de l’Arbitrage, mais Pascal Garibian, patron de cette DTA, s’est défendu d’avoir sanctionné Jérôme Brisard après le PSG-OM.
Dans L’Equipe, le patron des arbitres français est venu justifier cette décision d’envoyer ce dernier en Ligue 2. « Une sanction ? Quel respect ce serait pour la Ligue 2 ? Non, quand on fait ce choix, c’est que cet arbitre a besoin de temps de jeu et que ce match a besoin d’expérience. Si un arbitre n’a pas été à la hauteur et doit travailler, il n’arbitre pas, exactement comme un joueur en méforme reste sur le banc », a expliqué Pascal Garibian, qui a précisé que ce choix d’envoyer Jérôme Brisard en Ligue 2 ce week-end avait été fait avant même la rencontre houleuse entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille. De quoi rassurer l'arbitre de ce Sochaux-Rodez, qui doit probablement croiser les doigts pour ne pas avoir à multiplier les cartons rouges comme au Parc des Princes. Rappelons quand même qu'à la base des incidents de PSG-OM, ce sont les joueurs qui ont fauté et pas l'arbitre.