Un mois après l’annonce du gouvernement, le débat est toujours de mise sur l’arrêt de la Ligue 1 alors que les grands championnats se préparent tous à reprendre.
La LFP n’a fait que suivre l’ordre du Premier Ministre, donné de manière très clair devant l’Assemblée Nationale. Une décision qui a surpris l’ensemble du monde du football, qui ne comprend pas cette précipitation. Tout semble basé sur une date qui n’avait pas lieu d’être, à savoir la fin des compétitions nationales pour le 3 août de la part de l’UEFA. Or, il s’agissait d’une préconisation, et pas d’une obligation, et Aleksandr Ceferin l’a encore confirmé récemment auprès de Jean-Michel Aulas. La crainte est donc de se rendre que la décision des instances a été prise à partir d’une mauvaise indication, sciemment ou non. Ce que Roxana Maracineanu, au centre des débats, a confirmé ce dimanche soir sur RTL.
« Dans une période de confinement, on ne pouvait pas envisager de faire du sport comme avant. Mais tout au long de cette crise je ne jamais cessé de me battre pour le sport. On fait le nécessaire pour valider l’arrêt des saisons des différents sports. Cela n’empêchera pas les recours comme ceux de l’OL et Amiens auprès du conseil d’Etat. J’entends la frustration des sportifs et des présidents de clubs de Ligue 1. Dans le contexte du 11 mai, on ne pouvait finir le championnat le 3 aout et ça n'était pas envisageable de faire des sports comme le foot dès le 13 juin », a assuré la Ministre des Sports, qui risque de donner du grain à moudre à ses détracteurs. Non seulement la date du 3 août pose question, mais en plus les autres pays touchés comme la France par le Covid-19, vont eux aussi reprendre courant juin.