Auteur d'un geste d'humeur lors du match entre Auxerre et Clermont, Jean-Marc Furlan a été mis à pied par le club de l'Yonne. Pour le technicien français, son doigt d'honneur en Bourgogne n'était qu'un prétexte pour le faire partir.
À l'occasion de la défaite d'Auxerre à Clermont lors de la 10e journée de Ligue 1, Jean-Marc Furlan a été auteur d'un doigt d'honneur en direction du public clermontois. Ce geste d'humeur a été vivement critiqué, aussi bien par l'ensemble des acteurs du football que par la direction auxerroise. Via un communiqué, l'AJA a confié regretter le geste du coach de 64 ans et avoir pris la décision de le mettre à pied pendant une durée de 10 jours, le temps que la procédure de licenciement soit mise en place. Michel Padovani, adjoint de Jean-Marc Furlan prendra l'intérim pendant cette période et tentera de relancer Auxerre qui lutte actuellement pour le maintien en Ligue 1. Pour Furlan, ce doigt d'honneur à Clermont n'est qu'un prétexte pour le licencier.
Jean-Marc Furlan sort du licence
L’AJ Auxerre regrette le geste de son entraîneur
— AJ Auxerre (@AJA) October 9, 2022
Le communiqué complet 👉 https://t.co/PPO8VUvukY#TeamAJA pic.twitter.com/eWMRzcd7ko
Après avoir pris connaissance de son futur dans le club où il officie depuis 3 ans, Jean-Marc Furlan s'est confié après de L'Yonne Républicaine sur son ressenti après la fin de son aventure avec Auxerre. « C'est terminé, j'ai été reçu ce matin et on m'a notifié ma mise à pied de dix jours après mon doigt d'honneur à Clermont dimanche. J'ai compris que c'était préalable à un licenciement comme je l'ai dit à Baptiste Malherbe. Les dirigeants se servent du prétexte que j'ai eu ce geste d'humeur à Clermont, que je regrette profondément » a expliqué l'ancien coach du Stade Brestois qui estime que ce licenciement est plus lié aux résultats sportifs qu'à son geste à Clermont. Avec 5 défaites sur les 6 dernières rencontres de championnat, Auxerre est seizième de Ligue 1 avec 8 points. Un an après sa remontée dans l'élite du football français, l'AJA est déjà menacé d'une descente en Ligue 2. Jean-Marc Furlan en a fait les frais.