Depuis quelques semaines, les incidents impliquant des supporters se multiplient. Ce qui affecte inévitablement l’image du football français.
Des débordements lors de Lyon-Besiktas à l’arrivée des ultras stéphanois pendant le match à huis clos contre Rennes, en passant par l’agression des Lyonnais à Bastia… Dans ce contexte, les interdictions de déplacement ne risquent pas de disparaître. Une mesure qu’approuve Pierre Ménès, qui estime que les supporters ne font rien pour rassurer les autorités.
« Dans ce dossier, il faut arrêter l’angélisme. C’est un peu trop facile de se planquer derrière le "Liberté pour les ultras". Etre supporter, c’est avoir des droits, mais aussi des devoirs, a rappelé le chroniqueur de CNEWS Matin. Et il y a quand même encore beaucoup trop d’incidents entre les fumigènes, les envahissements de terrain et autres, même si, fort heureusement, tous les supporters ne se battent pas entre eux. Mais avec ce climat de défiance, qui perdure saison après saison, la situation n’a que très peu de chances de s’arranger entre la Ligue, les autorités et les supporters. »
LFP, ultras, le dialogue impossible ?
« Sur ce sujet, il est surtout étonnant qu’il n’y ait pas de représentants de supporters qui puissent discuter avec des membres de la Ligue pour prendre des engagements. Même si ce n’est pas si facile pour des groupes de ce type de prendre des engagements. Mais il va falloir trouver des solutions. Car on ne peut pas voir des personnes quitter une tribune pour taper sur des joueurs de l’équipe adverse. Ce genre de comportement, parmi d’autres, est tout simplement insupportable », a regretté Pierre Ménès, lassé par ces incidents à répétition dans les stades français.