Magie de la VAR, il n’y a pas moins de polémiques depuis que l’arbitrage vidéo est installé.
Les performances des hommes en noir sont toujours aussi critiquées, et les entraineurs n’attendent pas les images des rencontres pour dire leur façon de penser. Ces derniers temps, d’André Villas-Boas à Rudi Garcia, ils sont plusieurs à se voir indiquer le chemin des tribunes avec un carton rouge pour avoir contesté, ou une accumulation de cartons jaunes, que ce soit auprès du quatrième arbitre, du directeur de jeu, ou bien s’être emporté avec leur homologue du soir. De quoi provoquer l’incompréhension de Raymond Domenech, pour qui le problème vient surtout de ce fameux 4e arbitre qui rapporte toujours le moindre petit mot de travers et provoque des décisions sévères et inutiles.
« On a le droit d’avoir un coup de sang, de dire : “Non, monsieur l’arbitre, ce n’est pas vrai”, sans prendre un avertissement ! Que je sache, Garcia et Antonetti ne se battent pas. Ils s’engueulent entre eux, pas avec l’arbitre. À la limite, la mauvaise image est pour eux. À notre niveau (celui de l’Unecatef), ce serait la révolution. S’il y en a un qu’on doit suspendre, c’est le 4 e arbitre, il est la plaie des entraîneurs, le vilain petit rapporteur de l’arbitre central qui est là pour espionner tout ce qui se dit entre les deux bancs », a dénoncé le président du syndicat des entraineurs dans les colonnes de L’Equipe. Si le rôle du quatrième arbitre est en effet parfois très suspect, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France devrait savoir que, depuis 2019, les arbitres doivent sanctionner les contestations des techniciens sur le banc de touche comme celles des joueurs sur le terrain.