Si le syndicat des footballeurs (UNFP) et les clubs se sont réjouis d'un accord sur la baisse des salaires, la réalité semble totalement différente.
Cette semaine, la grande famille du football professionnel français s’est réunie afin de prendre une position commune concernant les solutions financières à trouver dans le cadre des économies immédiates à faire pour les clubs. Et après de longues discussions, un accord avait été officialisé entre l’UNFP et les équipes de Ligue 1 et Ligue 2, lequel prévoyait la baisse provisoire des salaires en avril, avec un rattrapage lorsque les choses iront mieux et que les droits TV seront encaissés. Tout semblait donc aller pour le mieux, au moment où le football mondial traverse une crise historique bien évidemment liée à l’épidémie de coronavirus. Mais, avant que même que les instances administratives et fiscales valident cet accord, cela tangue dangereusement.
Même si le syndicat des joueurs a validé cet accord, dans les clubs les footballeurs sont loin d’être tous sur la même longueur d’onde que l’UNFP. Et pas uniquement à l’OM. Car si le cas du club marseillais a été évoqué, la grogne semble être présente dans de nombreux clubs. « Les premières remontées qu’ils ont obtenues dans leurs clubs ne sont pas favorables à une baisse, même provisoire, des salaires, les joueurs tenant à leurs rémunérations intégrales, en particulier dans les petits clubs. La plupart ne souhaitent pas suivre les recommandations de l’UNFP. Et il n’y a aucun caractère obligatoire », explique ce samedi Le Parisien. Autrement dit, l’accord ne serait que de façade, et avant même d’être adopté, il est d’ores et déjà caduque. Bon courage aux instances sportives…