Parmi les grands championnats qui ont repris, l’Allemagne, pays relativement épargné par la pandémie de Covid-19, a frappé le premier avec des rencontres depuis 10 jours.
Un spectacle qui donne totalement satisfaction, malgré l’effet bizarre du huis-clos. Car le niveau de jeu est clairement là, et tout ce protocole mis en place n’empêche pas de voir des beaux matchs et des performances sportives de haut niveau, à l’image du Dortmund-Bayern de ce mardi. De quoi faire rager Daniel Riolo, incrédule de constater encore une fois que la Ligue 1 se prive de football alors qu’un redémarrage en douceur aurait pu être envisageable. Et pour le consultant de RMC, c’est à la fois la faute des instances qui se sont précipités, mais aussi des dirigeants et des joueurs qui n’ont jamais donné l’impression de vouloir reprendre le chemin des terrains. Et ça, le polémiste ne le digère pas, car pour lui cela résume très bien la mentalité française.
« Première période de BVB-Bayern ! Top ! Merci ! C’est bien le foot quand même ! Personne n’aime le stade vide et personne n’aime la fausse ambiance mais il faut reconnaître que c’est une bonne idée ! Avancer c’est toujours mieux que ne rien faire, stagner et chouiner comme sait si bien faire notre foot ! Sinon il regarde Kastendeuch le fonctionnaire du foot ? Ah non, il n’aime pas le foot c’est vrai », a balancé Daniel Riolo à propos de l’ancien joueur du FC Metz, désormais co-président du syndicat des joueurs, et dont il s’est dit que la colonne écrite par ses soins dans le monde pour freiner la reprise du football avait pesé dans la décision finale du gouvernement. Des joueurs qui ne veulent pas reprendre, des clubs qui se tirent dans les pattes, des dates fausses prises en compte, et pendant ce temps, le football français risque bien d’être le grand perdant.