La décision du Préfet du Finistère d’interdire la présence des supporters parisiens aux abords du stade ce vendredi pour le match du PSG à Brest, agace beaucoup.
Comme avant la pandémie, les interdictions pleuvent avec toujours des justifications alambiquées. Pour le moment, les supporters visiteurs peuvent toujours se rendre au match de leur équipe en déplacement, mais uniquement dans le parcage adverse, et pas au coeur du stade comme c'était le cas dans l'ancien monde. Il est en effet interdit d’aborder une écharpe ou de porter un maillot du PSG dans les environs du stade Francis-le-Blé ce vendredi, sur ordre de la Préfecture. Un arrêté qui a bien évidemment fait bondir Pierre Ménès et pas que lui.
Pierre Ménès vs les Préfets
Consternant. C’est donc ce pays et ce championnat là qui vont accueillir le meilleur joueur du monde ? Quelqu’un a expliqué à Monsieur le préfet que sur toutes les plages de France des gamins avaient le maillot du PSG cet été ? On les arrête ? On arrête leurs parents ? https://t.co/lvNSvayRFh
— Sanfourche Philippe (@PhilSANFOURCHE) August 19, 2021
« 16 mois sans spectateurs et dès le 3eme match les préfets frileux (pléonasme) font du zèle. Interdire à des supporters de porter le maillot de leur équipe en déplacement est une ineptie et une atteinte de plus à la liberté individuelle », a balancé l’ancien consultant de Canal+, qui a souvent défendu les supporters et leurs libertés ces dernières années. Une décision qui a surpris tout le monde, même si, depuis le retour du public cette saison et les premiers matchs de Ligue 1, les incidents se sont quand même multipliés aux abords des stades de Ligue 1. A Marseille, un fight entre supporters de Bordeaux et de l’OM a eu lieu aux abords du Stade Vélodrome. A Lens, avant le match face à Saint-Etienne, ce sont des hooligans du PSG qui sont venus dans le Nord pour en découdre avec les supporters locaux en marge de la rencontre. Nul doute que les Préfets, toujours aussi frileux, risquent aussi de multiplier les interdictions lors des prochaines journées pour cantonner les supporters adverses à leur parcage, et rien de plus.