Dans son édition de lundi, le journal L’Equipe dévoilait la création inattendue d’un comité de travail très restreint regroupant notamment Jean-Michel Aulas, Jacques-Henri Eyraud et Nasser Al-Khelaïfi.
Les présidents de l’OL, de l’OM et du PSG avaient pris la décision de se rassembler en petit groupe afin de chercher des solutions pour limiter les dégâts liés à la crise actuelle. Mais cette visio-conférence, à laquelle le directeur général de la Ligue Didier Quillot était également convié, n’a pas été du goût de tout le monde. En effet, les autres clubs du championnat ont immédiatement soupçonné une énorme magouille du Paris Saint-Germain, de Lyon et de Marseille, notamment concernant la distribution des futurs droits télévisuels. Dans les colonnes du journal Ouest-France, le nouveau président rennais Nicolas Holveck s’est exprimé à ce sujet. Sans tenir rigueur plus que cela au trio PLM, mais en affirmant sur le fait que les clubs de Ligue 1 allaient devoir se serrer les coudes dans les semaines à venir et que chaque voix serait importante.
« Pour moi, c’est un non-sujet. On ne s’est jamais plaint de quoi que ce soit, contrairement à ce que j’ai lu. Il faut un comité de pilotage. Il y aura sept personnes dedans, il faut en effet qu’il y ait peu de monde et on ne s’en offusque pas. Le travail se fera dans les commissions. Il y en aura deux ou trois. On sera très investi dans les commissions pour trouver les solutions. Donc, c’est un non sujet. Il faut rester unis, groupés, et sauver tout le monde. Les plus gros clubs auront besoin de nous pour faire un championnat. Ils ne pourront pas jouer entre Marseille, Lyon et Paris. À trois, ils ne feront rien. C’est comme les grands clubs européens qui veulent une Coupe d’Europe rien que pour eux… Les supporters ne veulent pas cela. Le foot, c’est pour tout le monde » a indiqué l’ancien dirigeant de l’AS Monaco, rappelant à Aulas, Eyraud et Al-Khelaïfi qu’ils étaient logiquement les plus influents mais que chaque club de Ligue 1 aura son mot à dire pour traverser au mieux la crise actuelle.