Jean-Michel Aulas et Jacques-Henri Eyraud se sont-ils insultés lors de la dernière réunion de la LFP ? A priori c'est non.
Les discussions ont été houleuses lors de la dernière réunion du conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel, et il s’est dit que Jacques-Henri Eyraud et Jean-Michel Aulas avaient eu des mots très violents l’un à l’encontre de l’autre, la tension étant extrême suite à la décision des autorités du football de fixer le classement définitif de Ligue 1. Mais ce lundi, dans un entretien accordé à L’Equipe, le président de l’Olympique Lyonnais dément totalement un échange d’injures avec son homologue de l’Olympique de Marseille. Même s’il est évidemment mécontent du choix de la LFP, qu’il va contester devant différentes autorités dont le CNOSF, Jean-Michel Aulas rappelle que son contentieux avec Jacques-Henri Eyraud remonte à il y a deux mois, au début du confinement.
Et même s'il n'y a pas eu échange de noms d'oiseaux, le président de l’OL est quand même remonté comme une pendule. « Il n'y a pas eu d'insultes au CA avec Eyraud comme l'a dit Raymond Domenech. Il (Eyraud) a fait un pamphlet dans le JDD gravissime qui fera l'objet d'une plainte en diffamation. Quand on attaque (dans cet article) ma dignité et mes qualités humaines, je réplique. Mais au-delà de ça, l'OM a fait une bonne saison. Parfois, quand on ne joue pas en Europe, on peut se consacrer au Championnat... Sinon, pourquoi j'en voudrais à l'OM sur cette décision d'arrêter le Championnat ? J'imagine que ce n'est pas l'OM qui a décidé ça », explique Jean-Michel Aulas, qui au détour d’une autre question fait remarquer que là où Jacques-Henri Eyraud appelle la ministre des Sports « Roxana », lui l’appelle « Madame la ministre ». Sous-entendu, lui n'a aucune proximité avec le pouvoir en place contrairement à son homologue marseillais.