La semaine s’annonce décisive dans la contestation de l’arrêt définitif de la saison de la Ligue 1, décidé fin avril par le gouvernement et immédiatement suivie par la LFP.
Les motivations de cette décision, la précipitation de l’annonce, les conséquences sur les clubs et l’exemple des voisins qui mettent en place la reprise ou ont déjà repris, voilà les arguments présentés par Jean-Michel Aulas principalement. Mais des sénateurs ont pris le relai dernièrement, portant notamment une proposition d’amendement pour permettre la reprise de la saison 2019-2020 sous réserve d’approbation du comité scientifique. Une perspective qui ne rassure pas du tout la LFP, qui a fait un communiqué dans ce sens avec l’Association Nationale des Ligues de Sport Professionnel, qui comprend également le handball, le volley, le rugby, le cyclisme et le basket.
« A l’heure où le sport français fait face à des circonstances exceptionnelles, cet amendement serait source d’une confusion qui déstabiliserait encore davantage les instances sportives. Nous pensons qu’il importe au contraire d’unir nos forces pour préparer dans les meilleures conditions possibles la reprise de la saison 2020-2021 et accompagner durablement les clubs dans la gestion d’une crise inédite », a fait savoir l’ANLSP, pour qui il est l’heure de tourner la page de cette saison, et surtout de ne pas remettre en cause les décisions prises il y a un mois de cela. Autant dire que les recours ou amendements portés par les opposants à cette décision qui vient du gouvernement, possiblement sur des informations erronées à la base, commencent à sérieusement faire trembler.