Les prochains jours seront décisifs pour le passage de la Ligue 1 de 20 à 18 clubs, comme souhaité par les instances, et notamment l’UEFA, mais aussi Canal+.
La pression est montée d’un cran à ce niveau, sachant que la donne économique est vitale, et cette réduction de deux clubs aurait pour but d’alléger le calendrier, mais aussi de rapporter plus d’argent aux clubs les mieux classés. Cela permettrait également de rehausser le niveau de la Ligue 2 forcément, histoire de faire une antichambre de l’élite qui soit forte et compétitive. Un projet qui semblait faire l’unanimité, même si comme souvent, la mise en place est délicate. Président du collège de Ligue 1, Jean-Pierre Caillot essaye de faire passer la pilule pour effectuer quatre descentes et deux montées quand la réforme sera validée. Jean-Michel Aulas y est favorable selon L’Equipe, mais le dirigeant lyonnais n’a plus autant de poids que par le passé, et les clubs de l’élite refusent cette solution. L’idée serait d’effectuer trois descentes, contre une seule montée, pour limiter la casse chez les équipes déjà en place en Ligue 1.
En Ligue 2, cela donnerait une seule place pour aller au-dessus alors que le championnat sera toujours à 20 clubs, de quoi faire grincer des dents. Et malgré la volonté du président de l’OL, on se dirige tout droit vers une impasse puisque le collège de Ligue 2 n’acceptera jamais cette nouvelle donne. La tendance n’est donc pas bonne du tout avant la réunion de l’Assemblée Générale de la LFP la semaine prochaine, et malgré le forcing des « patrons » Labrune, Caillot et Aulas, et la pression mise par Canal+, tout cela pourrait se terminer par un report global des décisions à sujet à la prochaine Assemblée Générale, en décembre. Un petit camouflet pour les dirigeants les plus influents, qui voulaient faire accélérer ce passage à 18 clubs, et pourraient donc récolter l’effet inverse.