Pour l'instant, les préfets ont refusé toutes les demandes de dérogation pour accueillir plus de 5.000 spectateurs dans les stades. La LFP est en colère.
Ce week-end, les stades de Ligue 1 ont sonné creux pour la reprise du championnat, puisqu’aucun club n’a obtenu une dérogation préfectorale afin de recevoir plus de 5.000 spectateurs. Le gouvernement avait demandé aux autorités locales de juger au cas par cas, mais visiblement toutes les demandes ont été balayées d’un revers de la main, la remontée des cas de Covid19 justifiant ces décisions. Du côté de la Ligue de Football Professionnel, on est évidemment bien conscient de l’impact de ces décisions systématiquement négatives et pour Didier Quillot il faut qu’une réflexion intervienne très rapidement afin que les choses évoluent dans le bon sens. Invité de RTL ce lundi, le directeur exécutif de la LFP estime que même si la situation est compliquée, les préfets doivent jouer le jeu.
Pour Didier Quillot, les clubs de football ont respecté leur part du contrat, aux autorités d’en tenir compte. « Au niveau de la LFP, nous avons établi un protocole sanitaire d'accueil du public qui respecte strictement les distanciations sociales, le port du masque obligatoire et les mesures d'hygiène collective et individuelle, qui permet d'accueillir des spectateurs dans un stade. Aujourd'hui, le gouvernement a fixé la jauge à 5.000 spectateurs, avec des dérogations possibles par les préfets. Nous souhaitons pouvoir accueillir plus de 5 000 personnes dans nos stades. Nos clubs travaillent, ils respectent le protocole sanitaire qui a été établi. Je demande aux pouvoirs publics et aux préfets en particulier de savoir donner des dérogations », a confié Didier Quillot.