L'OM ne lâche pas sa première place face au PSG

L'OM ne lâche pas sa première place face au PSG

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Après une première mi-temps de feu où André-Pierre Gignac et Zlatan Ibrahimovic ont chacun inscrit un doublé, l’OM et le PSG n’ont pas pu se départager. Ce match nul 2-2 permet aux Provençaux de garder la première place du classement devant leur rival du soir. 


D’entrée de jeu, le ton était donné dans ce choc au sommet entre les deux rivaux. L’OM effectuait un pressing avec un engagement total, tandis que le PSG tentait de conserver le ballon, sans jamais y parvenir. Résultat, sur une action où la défense parisienne était un peu perdue, Gignac s’emmenait le ballon et décochait une frappe surprise du coin de la surface pour tromper Sirigu (1-0, 17e) dans un Vélodrome qui pensait déjà revivre le scénario de la saison passée. Mais c’était sans compter sur un certain Zlatan Ibrahimovic. Le PSG n’y arrivait toujours pas dans le jeu mais pouvait compter sur son géant suédois qui reprenait acrobatiquement un corner en envoyant le ballon sous la barre de Mandanda (1-1, 23e) avant d’envoyer un coup de canon sur coup-franc pour inscrire un doublé, avec l’aide d’un mur bien friable (1-2, 26e). L’OM avait à peine le temps de douter après ce retournement de situation soudain, puisque Gignac s’élevait plus haut que tout le monde sur corner pour smasher une tête victorieuse (2-2, 32e). La tension était toujours palpable, mais elle montait clairement d’un cran avant la pause après une agression d’Amalfitano sur Matuidi, juste devant un M. Chapron dépassé depuis bien longtemps. 


A la pause, un autre évènement intervenait, avec la sortie d’un Pastore fantomatique, remplacé par Gameiro. L’intensité baissait quelque peu après une telle première période, et la rencontre ne redémarrait finalement jamais. Avec aucune occasion ou presque à se mettre sous la dent après le repos, le score restait à 2-2, ce qui permettait à l’OM de garder sa première place, avec toujours comme dauphin une formation du PSG qui n’aura jamais réussi à se montrer suffisamment au-dessus de son adversaire pour mériter de l’emporter.