Officiellement, le dossier des incidents entre Nice et l’OM est clos puisque le match a été rejoué à huis clos et sur terrain neutre (1-1).
Cette affaire est maintenant du passé, après l’envahissement de la pelouse par les supporters de Nice au mois d’août alors que leur équipe menait 1-0 contre l’OM à quinze minutes de la fin. Les joueurs de Marseille avaient refusé de reprendre le match, qui avait été donné à rejouer à huis clos et sur terrain neutre à Troyes par la commission de discipline de la LFP. Ce match s’est déroulé sans accroc cette fois et s’est soldé par un match nul, ce qui a permis à Nice de récupérer le point de pénalité que lui avait infligé la Ligue de Football Professionnel. Mais selon Julien Fournier, directeur général du Gym, il est clair et net que le club azuréen a été lésé dans cette affaire.
Julien Fournier ne décolère pas
« Si c'est du passé ? Ma réponse va être très personnelle. Elle n'engage ni le club, ni le staff, ni l'équipe, mais pour moi ce n'est pas derrière. Je l'ai toujours là (il montre sa gorge)... Ça partira à la fin de la saison si on n'a pas de regrets, a expliqué le directeur du football de Nice, lors d'un entretien à L'Equipe. Ce que je veux dire, c'est qu'entre la réalité de ce qui s'est passé (la rencontre a été arrêtée à la 75eme minute, à 1-0 pour Nice) et ce qu'il y a aujourd'hui (le match rejoué s'est achevé sur un score de 1-1 et Nice s'est vu retirer un point), il y a un gros écart, de trois points. Comptablement, c'est du passé. Mais je n'ai pas digéré » a pesté Julien Fournier, qui estime toujours que Nice a été désavantagé par rapport à l’OM en raison car le Gym menait 1-0 lors du premier match. Mais la LFP a décidé de rejouer le match dans son intégralité et de ne pas reprendre la partie là où elle s’était arrêtée.