A la demande de l'OL de jouer le match face à l'OM sur terrain neutre, le club provençal compte bien y répondre ce jeudi et ne voit pas pourquoi le match ne serait pas joué comme prévu au Vélodrome et dans un stade plein.
L’indignation suite aux évènements de dimanche soir est toujours bien présente dans les différents camps, que ce soit à l’OL, à l’OM ou au sein des autorités, mais il y a désormais un autre match qui se joue dans ce championnat de Ligue 1. Chacun défend son camp en ce qui concerne l’issue du match entre les deux équipes, que Lyon n’a clairement pas envie de disputer dans les mêmes conditions. Le club rhodanien a obtenu le report du match en raison d’une situation intenable avec la blessure grave de son entraineur sur le chemin du Vélodrome, et estime être en droit de demander des conditions bien différentes pour le match qui reste à jouer. Vincent Ponsot, le directeur général de l’OL, s’est montré très offensif ces dernières heures. « On veut que le dossier soit traité. On va engager un certain nombre de procédures et d’actions pour que le dossier soit traité. Notre souhait c’est qu’aujourd’hui les conditions de sécurité pour jouer à Marseille ne sont pas réunies. Il faudrait donc jouer sur un terrain neutre », a demandé le dirigeant lyonnais.
OM ou OL, il y a aura au moins un mécontent
L'OL agressé, Gerald Darmanin charge l'OM et les supporters https://t.co/4akPC70BKK
— Foot01.com (@Foot01_com) October 30, 2023
La décision devrait tomber ce jeudi soir à l’occasion de la réunion de la commission des compétitions de la LFP, où l’OL a été convoqué, tandis que l’OM y a été simplement invité. Malgré la discrétion de mise étant donnée la gravité des faits, les dirigeants marseillais ne veulent pas être victimes d’une décision qui leur semblerait injuste. Selon L’Equipe, Stéphane Tessier sera bien présent, et le directeur général du club provençal a bien l’intention de tout faire pour que la rencontre soit rejouée à une date ultérieure, mais au Vélodrome, et avec du public. L’augment décisif sera de faire passer le fait qu’un match à huis clos ne sera pas forcément synonyme d’une arrivée tranquille du bus lyonnais, et que ce sont donc les pouvoirs publics qui doivent assurer une meilleure arrivée de l’OL au stade. Un bras de fer qui devrait connaitre son épilogue ce jeudi soir donc, même si, peu importe la décision prise, il y aura forcément un mécontent dans cette histoire. Et surtout, le problème de l’arrivée des délégations ou des supporters adverses au Vélodrome, qui n’a jamais été une sinécure, sera plus scruté que jamais lors des prochains matchs, comme face à Lille le week-end prochain.