L'OL a frappé un grand coup ce mercredi en s'imposant à Marseille sur le score sans appel de 4 buts à 1. Une victoire qui permet à Lyon de passer en tête du championnat, tandis que l'OM va devoir se poser quelques questions tant la copie rendue contre l'Olympique Lyonnais a été médiocre.
Venu à Marseille dans la peau de l’outsider, l’OL n’allait pas tarder à calmer l’ambiance. Après à peine trois minutes de jeu, Gomis tombait dans la surface après un contact avec Mandanda, l’arbitre accordant immédiatement un penalty à Lyon sur un type d’action qui suscite toujours le débat, même si la décision de M.Turpin n’avait rien de scandaleuse. Gomis ne se posait pas de question et l’attaquant de l’OL se faisait justice (0-1, 3e). Dans une rencontre légèrement décevante entre deux équipes du haut de tableau, Vercoutre allait sortir le grand jeu sur une tête de Jordan Ayew (14e), évitant l’égalisation. Cependant, le gardien de l’OL était tout proche de la grosse boulette, le même Ayew ratant de peu l’égalisation après une toile de Vercoutre (20e). L’OM avait raté le coche et n’allait jamais s’en remettre et c’est Gomis, encore lui, qui enfonçait le clou d’une superbe frappe du gauche, après avoir éliminé Mandanda (0-2, 34e).
KO debout à la pause, l’OM n’avait pourtant pas tout vu. À peine le temps de revenir sur la pelouse et c’est Malbranque qui corsait l’addition d’une superbe reprise de volée sur un centre de Lacazette (0-3, 48e). Et le festival lyonnais n’était pas terminé, puisque Gomis y allait de son triplé, sur un service de Réveillère, dans un Vélodrome médusé (0-4). Rémy redonnait un peu d’air à l’OM en marquant d’un beau tir pleine lucarne (1-4, 77e), mais il était dit que la soirée était sombre pour les Phocéens. Fanni voyait en effet rouge après un tacle sur Dabo, laissant ses coéquipiers à dix. Déjà dépassé au score, Marseille ne pouvait plus rien opposer à l’Olympique Lyonnais qui quelques jours après sa déroute à Toulouse réussit, grâce à cette victoire, à reprendre les commandes de la Ligue 1 avec la manière.
