L'état français met en place des moyens plus importants pour lutter contre le piratage des ayant-droits, notamment dans le football.
A l’heure où le fiasco DAZN met en danger un écosystème en Ligue 1 déjà freiné par le dernier appel d’offre, le piratage est désormais une priorité pour les instances du football. Dans d’autres domaines comme la musique ou les jeux vidéos, cette lutte a porté ses fruits et permet aux ayant droits de récupérer une grande partie des revenus générés. Ce n’est pas le cas pour la télévision et en particulier les évènements sportifs, victime du streaming, des réseaux sociaux, des liens et surtout de l’IPTV. Un système illégal mais très utilisé, puisque un tiers des français qui suivent les rencontres sportives le font par un moyen illicite.
300 millions d'euros de perdus
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— DAZN France (@DAZN_FR) March 27, 2025
En ce qui concerne le football, la perte est estimée à quasiment 300 millions d’euros entre DAZN, BeIN Sports et Canal+, qui diffuse les Coupes d’Europe. Comme souvent, les moyens de répression sont en retard, et dès qu’une nouvelle action entre en jeu, la parade est déjà trouvée chez les pirates. Les blocages sont contournés de plus en plus rapidement. Selon Les Échos, la France entend toutefois rattraper son retard dans ce domaine par rapport à ses pays voisins, en mettant en place des équipes capable de bloquer les flux au plus proche de la source. Vue la mise en place technique et les accords nécessaires pour y remédier, cela ne pourra pas avoir lieu avant 2026.
Pas de quoi rassurer DAZN, qui se pose légitimement des questions sur la suite à donner à son investissement en Ligue 1. Même si le montant est inférieur à ses prédécesseurs, les chiffres donnés sur le nombre d’abonnement, à savoir désormais supérieur à 500.000 ne vont clairement pas remplir les caisses de la plateforme britannique par rapport aux 400 millions d’euros déboursés pour une saison.