Facile victoire de Saint-Etienne face à Nancy (4-0), dans un match qui a tourné à la démonstration en première période, avec quatre buts en 16 minutes, dont deux de Brandao. L’ASSE retrouve la première partie du classement.
Christophe Galtier cherchait la bonne formule offensive depuis quelques matchs, il faut croire que la réponse a été trouvée ce vendredi soir. En match avancé de la 8e journée, Saint-Etienne débutait avec un trio offensif composé de Hamouma, Aubameyang et Brandao, qui allait rapidement se mettre à son avantage. Pourtant, la première occasion était pour Nancy, avec un tir croisé de Moukandjo que Ruffier négociait mal, et le portier stéphanois voyait avec soulagement le cuir rebondir sur son poteau (8e). La suite était totalement stéphanoise. Après une première occasion sérieuse de la tête (5e), Brandao trouvait l’ouverture dans le même exercice sur un centre enroulé de Brison (1-0, 9e). Le pauvre Gregorini était laissé à l’abandon par sa défense, et notamment ce nouveau coup de tête de Hamouma sur un centre parfait de Cohade (2-0, 19e). En jambes, le Gabonais servait encore sur un plateau Brandao, qui se régalait pour conclure de la tête (3-0, 21e). La défense lorraine coulait complètement et Aubameyang, sur un long ballon de Cohade, grillait André Luiz pour tromper facilement Grégorini (4-0, 25e). Nancy était à la ramasse et pouvait même s’estimer heureux, Aubameyang gâchant une énorme occasion en tirant sur Grégorini à bout portant (43e) tandis que Guilavogui s’enfonçait comme dans du beurre pour voir son tir être repoussé par le poteau (45e).
Après cette démonstration, la deuxième période était anecdotique, d’autant plus que les Lorrains perdaient Zenke, exclu pour une faute dangereuse sur Ghoulam (68e). L’ASSE ne forçait pas son talent, et prenait logiquement trois points qui lui permettent d’enfin baptiser sa nouvelle tribune avec un succès, et de retrouver une attaque digne de ce nom, qui est même pour le moment la meilleure du championnat désormais. Quant à Nancy, Jean Fernandez a du sire qu’il avait encore beaucoup de travail, surtout défensif pour lancer l’opération maintien.