Les excuses pour Nice
A Nice, la colère était très prononcée samedi soir, après la défaite à Lyon. Ce dimanche, il y a peu de chance pour que le courroux des Niçois s’efface, mais l’arbitre de la rencontre a reconnu que le penalty attribué aux Lyonnais à la dernière minute du match (3-2), samedi, n’était pas justifié. "Quand on voit les images, a-t-il ajouté, il y a bel et bien un contact de la main, certes, mais involontaire, par conséquent nous n'aurions pas dû siffler cette faute et le penalty ne s'imposait pas", a expliqué M. Cailleux à la radio RTL. Sur le but de Piquionne, l’arbitre s’est montré moins clair, expliquant qu’il "avait estimé, à tort ou à raison, que Piquionne était en position de hors-jeu passif". Des excuses qui pourraient convaincre le président azuréen, M. Cohen, de porter la cassette de cette rencontre devant le conseil de la Ligue ou les tribunaux civils, comme il l’avait proclamé samedi soir dans sa colère.
Roussey a un "problème"
Dimanche, c’est le voisin de Lyon, Saint-Etienne, qui s’est en revanche estimé particulièrement floué à Caen (défaite 2-0). Outre que l’ASSE se retrouve dans une très mauvaise posture au classement, Laurent Roussey regrettait les deux buts refusés à Bafé Gomis pour des hors-jeux inexistants. "Je suis très fier des garçons. Ces deux buts refusés pour Bafé Gomis sont difficiles à digérer. On va peut être accabler Bafé Gomis de son nouveau statut et de son manque d’efficacité. S’il faut qu’il en mette 4 pour en valider 1 je pense que ça pose problème. J’essaye d’être calme sur mon banc mais à un moment donné ça pose problème", a reconnu Laurent Roussey. Le problème existe bien, mais la solution, elle, n’a toujours pas été trouvée.
Guillaume Comte